Criminalisation de la normalisation : Vers la Reprise de la plénière
Le président du groupe La "Ligne nationale souveraine" au parlement Abderrazek Aouidet a affirmé samedi que le problème avec le projet criminalisant la normalisation avec l'entité sioniste a été enfin résolu et qu'une plénière a été fixée pour le 26 février pour reprendre le vote de ses articles sans passer par les discussions.
Dans une déclaration à la TAP, il a expliqué que seuls son bloc, initiateur du projet et la Commission des droits et libertés sont habilités à intervenir pour modifier le texte et qu'il n'aura pas d'audition ni de discussion sur le projet.
Il a précisé que la partie initiatrice du projet de criminalisation de la normalisation avec l'entité sioniste était dès le début ouverte à toutes les opinions. La preuve est que la version initiale est bien différente de celle soumise à la plénière.
Abderrazek Aouidet s'est dit confiant que les députés votent en faveur de ce projet de loi criminalisant toute relation avec les sionistes.
En ce qui concerne d'anciennes déclarations du président du parlement dans lesquelles il avait évoqué son entretien avec le président de la République à ce sujet, le député a fait observer que le président Kaïs Saïed a placé la barre plus haut qu'une loi criminalisant la normalisation en qualifiant toute relation avec l'entité sioniste de "trahison majeure" qui tombe sous le coup des article 60 et 61 du code pénal.
Le groupe "La Ligne nationale Souveraine" au parlement avait déposé une initiative relative à un projet de loi criminalisant la normalisation qui a été renvoyée en plénière à la date du 2 novembre 2023 e le projet.
La séance a été suspendue dans un climat de tension et de division. Alors qu'une partie des députés était favorable à l'adoption du projet de loi d'autres avaient proposé le report du vote pour approfondit les débats autour de ce texte.
TAP